Ah ! Le retour des beaux jours, le temps qui s’adoucit, les arbres qui fleurissent… Le printemps, c’est que du bonheur. Ou presque. Si vous souffrez du rhume des foins, c’est aussi la saison des mouchoirs. On vous dit tout sur ces maux printaniers.
Éternuement, nez qui coule, picotement des yeux, démangeaisons : vous souffrez du rhume des foins ? Cette forme de rhinite allergique, causée par le pollen, est caractérisée par une hypersensibilité à certains types de pollen et de graminées considérés comme allergènes, qui entraînent une réaction immunitaire. Résultat : les muqueuses du nez, de la gorge et des yeux sont irritées et desséchées.
Deux périodes sont critiques : dès mi-février lors de la floraison pour le pollen d’arbres (bouleaux, cyprès, …), ou de mai à juillet pour le pollen de graminées, principales causes du fameux « rhume des foins ». Certaines personnes sont plus sensibles à un type de pollen qu’à un autre, d’autres le sont pour tous, et l’allergie peut se développer à tout âge. En outre, le phénomène est étendu : en Europe, on estime que 15 à 20% de la population est touchée par ces allergies.
Les astuces pour aller mieux…
Heureusement, quelques gestes simples vous permettront de calmer l’allergie et d’éviter qu’elle vous gâche la belle saison. Les antihistaminiques ou sprays à base d’anti-inflammatoire permettront de décongestionner le nez et de calmer l’irritation. Il est également conseillé de prendre une douche le soir, pour se débarrasser du pollen accumulé sur la peau et les cheveux en journée, ou de se rincer le nez avec un spray à l’eau de mer.
Ces traitements ne se sont pas montrés suffisamment efficaces ? Vous pouvez consulter un médecin qui vous conseillera peut-être un traitement de désensibilisation, pour réduire la sensibilisation de l’organisme à l’allergène (ici, le pollen). Un moyen efficace d’éviter les symptômes l’année prochaine…
Par Maria-Laetitia Mattern